Tout savoir sur les huĂ®tres de Bretagne Partager sur Facebook Partager sur Twitter Accueil » Terroir » Tout savoir sur les huĂ®tres de Bretagne Terroir 17 fĂ©vrier 2021 Douces ou iodĂ©es, fines ou charnues, les huĂ®tres bretonnes offrent aux gastronomes un voyage gustatif riche en saveurs marines. De la plate Ă la creuse, la Bretagne compte douze crus d’huĂ®tres et trois techniques d’élevage. HuĂ®tres creuses et huĂ®tres plates Il existe deux variĂ©tĂ©s d’huĂ®tres cultivĂ©es en Bretagne : l’huĂ®tre creuse de pleine mer qui est la plus rĂ©pandue et l’huĂ®tre plate, plus rare, affinĂ©e Ă l’embouchure des estuaires. L’huĂ®tre creuse de Bretagne La Cassostrea gigas surnommĂ©e la japonaise est l’espèce la plus cultivĂ©e en France depuis les annĂ©es 1970 après la disparition de l’huĂ®tre portugaise. La star des plateaux de fruits de mer se dĂ©veloppe dans des eaux riches en microalgues et en phytoplancton. Fine ou spĂ©ciale, l’huĂ®tre creuse de Bretagne se dĂ©guste tout au long de l’annĂ©e. L’huĂ®tre plate de Bretagne dite « la BĂ©lon » HuĂ®tre indigène des cĂ´tes françaises, l’huĂ®tre plate Ă©tait la seule variĂ©tĂ© Ă©levĂ©e en Bretagne jusque dans les annĂ©es 1920. Aujourd’hui, la production d’Ostrea edulis demeure assez confidentielle. On la retrouve essentiellement Ă Cancale et dans la ria du BĂ©lon. Les douze crus d’huĂ®tres en Bretagne Les huĂ®tres bretonnes se dĂ©clinent du nord au sud en douze crus bretons de la baie du Mont-Michel Ă la presqu’île de Rhuys : La CancaleLa PaimpolLa Rivière de TrĂ©guierLa Morlaix-PenzĂ©La Nacre des AbersLa Rade de BrestL’Aven BelonLa rivière d’EtelLa QuiberonLa Golfe du MorbihanLa PĂ©nerfLa Croisicaise La culture des huĂ®tres, comment ça marche ? Trois Ă quatre annĂ©es sont nĂ©cessaires avant de pouvoir consommer une huĂ®tre. Il existe trois techniques d’élevage d’huĂ®tres en Bretagne : Ă€ plat : les huĂ®tres sont placĂ©es directement au sol.En surĂ©levĂ© : les huĂ®tres sont mises dans des poches grillagĂ©es fixĂ©es sur des tables mĂ©talliques posĂ©es sur l’estran.En eau profonde : les huĂ®tres sont semĂ©es sur des parcs Ă 10 mètres de profondeur. La mĂ©thode la plus rĂ©pandue demeure la culture en surĂ©levĂ© sur des tables ostrĂ©icoles. Le captage en Ă©tĂ© Le captage des larves d’huĂ®tre en mer est la première Ă©tape. Au dĂ©but de l’étĂ©, on pose des collecteurs (tubes, coupelles…) sur les tables ostrĂ©icoles afin qu’elles viennent naturellement s’y fixer. La larve en grandissant devient du naissain qui atteint au bout de neuf mois 2 Ă 4 cm de long. Le dĂ©troquage du naissain et le demi-Ă©levage Au printemps, le naissain est soigneusement dĂ©tachĂ© des collecteurs. Pour l’élevage en surĂ©levĂ©, les petites huĂ®tres sont placĂ©es dans des poches ostrĂ©icoles, attachĂ©es sur les tables. Au bout d’une annĂ©e, elles vont se dĂ©velopper en taille. L’élevage de l’huĂ®tre L’annĂ©e suivante les jeunes huĂ®tres sont ramenĂ©es des parcs ostrĂ©icoles pour rĂ©duire la densitĂ© des poches. Puis elles y reviennent pour une troisième annĂ©e de croissance. Selon la taille souhaitĂ©e, elles pourront encore grandir quelques mois. Elles sont retournĂ©es pĂ©riodiquement pour assurer un dĂ©veloppement rĂ©gulier et arrondi de la coquille. Les chiffres clĂ©s de la culture de l’huĂ®tre 3 ans pour obtenir une huĂ®tre Ă maturitĂ©91 % de la production europĂ©enne est française80 000 tonnes d’huĂ®tres produites chaque annĂ©e en France6 000 tonnes en Bretagne sud Maintenant qu'on vous a mis l'eau iodĂ©e Ă la bouche… DĂ©guster des huĂ®tres Comment ouvrir une huĂ®tre facilement ?! IdĂ©es recettes d’huĂ®tres chaudes