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Le Boceno – Saint-Gildas-De-Rhuys

falaises de saint gildas
  • Durée : 3h15
  • GPS : 47°30’5.54’’N 2°50’21.11’’O
  • Distance : 12.3 km
  • Départ : Parking du Puits David (300m de l'église)
  • Difficulté : Moyen

Le départ de ce circuit de randonnée est accessible en bus
(arrêt à moins de 300 m)

Nom de la compagnie Numéro de la ligne Nom de l’arrêt de bus
Kicéo Image Pharmacie RD198
+ d’informations sur le site de la compagnie

DÉTAIL DU CIRCUIT

Traverser la rue Laënnec, emprunter la venelle (passage piéton) puis la rue Lior Fardial pour arriver sur la place Monseigneur Ropert à l’église abbatiale. Passer devant le cimetière et le chemin des Dames. Au croisement, prendre successivement les chemins du Petit Pont et Clos Castel. Le Moulin de Keroman et la Croix de Justice se trouvant à proximité valent un petit détour. Par un privilège accordé par Anne de Bretagne en 1503, l’Abbaye de Rhuys avait droit de Haute Justice sur ses terres.

Le symbole de ce droit était un pilier de pierre : la Croix de Justice. Continuer ensuite par le chemin de Sav Héol puis prendre à gauche après la résidence Kerlys. Continuer tout droit jusqu’à la zone artisanale de Kersaux. Prendre la rue Guillemette Le Barbier, puis la rue des Courtils et suivre le chemin à droite jusqu’à la traversée de la D198 (soyez vigilant).

Passer ensuite devant le parcours de santé, rue du Pargo avant d’arriver dans le village de Gouézan. Redescendre ensuite vers le bourg par le chemin Fétan Er Sorh avant de reprendre à droite le chemin du Douar Bras. De nombreuses petites fontaines jalonneront votre balade jusqu’à la côte.

Sur le chemin saint Trémeur, il existe une fontaine qui, selon la légende, aurait permis à Trémeur de boire. Saint Trémeur fut décapité par son père mais ressuscité par Saint Gildas. Depuis la plage Goh Velin, prendre le sentier côtier qui remonte à la pointe du Grand Mont et au bourg de Saint Gildas.

L’ABBAYE DE SAINT-GILDAS ET SON TRÉSOR

Fondé au VIème siècle par Saint Gildas, le monastère est ravagé au Xème siècle par les Vikings. C’est le moine Félix, qui achève la reconstruction de l’église abbatiale au début du XIIème siècle. En 1125, le philosophe et théologien Abélard est nommé abbé. En 1650, les bénédictins la prennent en charge.

Elle est progressivement abandonnée puis supprimée en 1772. Reconstruit au XVIIIème siècle, le monastère devient la propriété des Sœurs de la charité de Saint Louis. Le trésor de l’abbatiale, considéré comme l’un des plus remarquables de Bretagne, se compose d’œuvres du XIVème au XVIIIème siècle.

Durant la Révolution, il aurait été caché dans les greniers des maisons environnantes. Il est composé pour l’essentiel de deux chasses et quatre reliquaires morphologiques, ainsi que divers objets de culte : calices, custode, croix reliquaire, etc…

      

GUILLEMETTE LE BARBIER À KERSAUX

L’Abbé Le Duin, recteur de l’abbaye refusa l’allégeance au culte de l’Être Suprême. Il fut traqué par les soldats de la convention mais continua son ministère dans les villages. C’est en 1793, que Guillemette Le Barbier l’aida à se cacher dans une brouette, recouverte de draps.

Précisons que le recteur ne mesurait pas plus de 1,55 m ! Passant inaperçu aux yeux des soldats, il s’enfuit et continua son ministère dans la clandestinité.

Caché dans la maison de Guillemette, ce n’est que sous Napoléon que le trésor réintégra l‘abbaye de Saint Gildas.