Portraits d’Angélique Rocheteau Pour trouver l’atelier d’Angélique, il faut prendre les petites routes de campagne, celles qui viennent s’échouer sur les rives de la rivière de Pénerf où de nombreux ostréiculteurs élèvent les huîtres du Sud Bretagne ! Angélique n’est pas ostréicultrice mais osiéricultrice. Partager sur Facebook Partager sur Twitter Accueil » Explorer » Rencontrer l’exceptionnel… » Rencontres de passionnés » Portraits d’Angélique Rocheteau Culture Angélique préfère réparer une vieille malle en osier plutôt que systématiquement en proposer une neuve. Écouter le podcast sur Spotify : Pour trouver l’atelier d’Angélique, il faut prendre les petites routes de campagne, celles qui viennent s’échouer sur les rives de la rivière de Pénerf où de nombreux ostréiculteurs élèvent les huîtres du Sud Bretagne ! Angélique n’est pas ostréicultrice mais osiéricultrice. Et à une syllabe près, ça n’a rien à voir… si ce n’est que dans le Golfe du Morbihan, terre et mer sont étroitement liées par des savoir-faire ancestraux. Installée à Surzur depuis 2017, Angélique reçoit au milieu de ses champs de saule. C’est ici, au coeur même de son exploitation, qu’elle a ouvert son atelier de vannerie depuis une petite année pour exposer ses créations et organiser ses stages. Angélique est osiéricultrice et gère toute la chaîne de production, des pieds de saule qu’elle cultive aux objets du quotidien qu’elle tresse ou aux aménagements végétaux qu’elle propose ! Angélique n’a pas choisi Surzur par hasard : « étant Vannetaise, je recherchais des terres agricoles humides dans le secteur du Golfe. Il s’est avéré que les terres de Surzur sont propices à l’implantation d’une oseraie qui ne serait pas gourmande en eau et ne demanderait donc pas un arrosage excessif ». Cette approche éco-responsable dirige son activité : Angélique préfère réparer une vieille malle en osier plutôt que systématiquement en proposer une neuve. « Ce serait financièrement plus intéressant pour moi mais les objets qu’on m’apporte ont une valeur patrimoniale, sentimentale qui me conduisent à souvent proposer des réparations. C’est ça aussi ma démarche « zéro déchet ». Rien ne se perd, tout se récupère, tout se répare. » Très vite Angélique a fait le choix de s’orienter vers la formation et la transmission. La formation pour enseigner l’art de la vannerie aux particuliers et professionnels : « en une journée, mes stagiaires repartent avec un panier tressé par leur soin ». La transmission pour sensibiliser les enfants aux richesses naturelles qui les entourent. Ainsi Angélique travaille en lien avec le service éducation du PNR* pour intervenir auprès des jeunes enfants en classe ou in situ lors de balades nature. Découvrez les autres portraits de passionnés… Portraits de Charly et Guénola Portrait de Fabrice Toledo Portrait de Nathalie Krone